Eric Kersch vous fera voyager dans le monde de la cartographie, un bel univers qui vous permettra de comprendre la progression des troupes au fur et à mesure de la progression des affrontements, des ravitaillements et des stratégies. Tout cela, appuyé par les explications passionnantes de leur propriétaire pour comprendre comment a été mené la campagne de Libération de l’Alsace, à la fois en venant de Belfort en longeant la frontière de Bâle et à la fois en arrivant par les Vosges.
Des cartes originales de la guerre, des reproductions de cartes américaines, des cartes militaires de la région n’attendront plus que vous pour vous conter leurs histoires.
Vous saurez pourquoi il y a eu un décalage entre le débarquement de Normandie et celui de Provence. Vous comprendrez comment a été organisé la Libération en partant des deux débarquements, jusqu’à arriver dans la Poche de Colmar. Embarquez dans ce zoom progressif proposé par Eric et ses cartes.
Vous avancerez avec les armées, vous saisirez les difficultés rencontrées à leur arrivée sur le territoire de Belfort et sur cette Poche de Colmar où un gros effectif de l’Armée Allemande était présent pour empêcher l’avancée des alliés et surtout, les empêcher de traverser le Rhin.
Les Vosges, véritable barrière naturelle, ont été utilisés par les Allemands avec des lignes de défense stratégique mises en place, notamment sur les crêtes, reproduisant ce qui s’était organisé lors de la 1ère Guerre Mondiale. Le passage de ce massif était difficile avec la pluie et la neige, les blindés peinaient à progresser. Les Allemands avaient l’avantage de pouvoir être ravitaillés de matériels et munitions par les derniers ponts qui restaient : Chalampé et de Vieux Brisach.
L’idée est de présenter ce récit en prenant de la hauteur pour que les personnes, aujourd’hui, comprennent ce que les anciens ont réalisé, dans quelles conditions et de quelle façon.
Vous pourrez vous imaginer le but premier des troupes lors du débarquement : prendre pied en France et amener le maximum d’hommes et de matériels sur le sol français. Ensuite, il leur aura fallu observer comment l’armée allemande réagissait pour établir des stratégies de progression et gagner du territoire.
La présentation d’Eric s’accompagnera d’anecdotes intéressantes, d’apprentissages haletants. Durant nos échanges avec lui, nous avons notamment appris qu’il ne reste qu’un seul survivant américain du débarquement du 6 juin 1944. Il y a 116’000 anciens combattants de la 2nde Guerre Mondiale aux USA, et un seul survivant du débarquement actuellement encore en vie, âgé de 104 ans au moment où nous écrivons ces lignes.
Où retrouver cet atelier ?
Au 1er étage la Mairie. Les 1er et 2 Février de 10h à 17h